Traduit par
Sylvie Leporati Cappellero
J'habite à Gênes, mais dès que je peux, depuis deux ans, je viens à
Apricale où nous avons une maison avec Renato, mon mari. Je
cherchais un endroit pour écrire, je voulais un endroit avec
histoire, culture et humanité, il est difficile de trouver autant de
choses à la fois, j’avais besoin aussi de silence parce qu’il est
nécessaire pour écrire. A Apricale, j'ai trouvé ce que je cherchais.
Les villages perchés, ceux qui nécessitent un peu de mal pour les
atteindre, les villages qui nous rappellent que la marche est une
partie essentielle de la vie, indispensable aussi à la réflexion,
sont les plus intéressants. A Gênes, j’enseigne l'histoire de l'art
contemporain à l'Académie des Beaux-Arts ; avec l'art, ma passion
est l'écriture. Avec une autre écrivain, Claudia Priano, j'ai ouvert
l'atelier littéraire, un atelier de création littéraire que j'ai
porté à Apricale avec un atelier d'été. J'ai publié trois romans,
La memoria
impossibile (
TEA),Famiglia,femminile plurale (
Mondadori), La
distanza necessaria (Il
Canneto), une histoire pour l'anthologie
Non è un paese per
donne (
Mondadori), le spectacle théâtral
Madri Clandestine
présenté
au Théâtre Duse à Gênes en 2011 et au Théâtre Civique de
Sassari en 2012.
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